Le syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) promet de défier la chefferie du gouvernement, en annonçant que le débrayage des 24, 25 et 26 février, qu'organiseront les 12 syndicats autonomes, sera déterminant. Le président du bureau de wilaya du Snapap, Ayachi Benmili, qui a présidé hier à la résidence universitaire Aïcha Oum El mouminin, une assemblée générale, a déclaré que cette grève aura lieu, « malgré toutes les manœuvres de déstabilisation, pratiquées par des parties dans l'administration et même dans certains syndicats ». Les raisons, à l'origine de la détermination du Snapap, ainsi que celle des autres syndicats autonomes, d'aller jusqu'au bout de leur démarche, sont que ceux-ci, martèlera le conférencier, « ne représentent pas seulement 95% des travailleurs, mais connaissent aussi toutes les lois relatives à la fonction publique, et ayant dans leurs rangs des compétences, avec tous les droits de proposer des solutions aux problèmes ». Signalons qu'au niveau de la wilaya de Constantine, quatre syndicats sur les douze, qui vont observer la grève, prendront part au prochain débrayage, à savoir le Snapap, le Snapest, le Snte et l'unpef.