Les habitants de la cité des 500 logements de Seddikia revendiquent la démolition des caissons à ordures fixes, construits en 2005. Les protestataires affirment qu'ils sont à l'origine des apparitions des décharges sauvages. « L'exemple est flagrant dans notre cité à l'instar des autres endroits de la ville où sont installés ces caissons ». Ils indiquent qu'ils contribuent régulièrement à des opérations de volontariat d'assainissement et d'embellissement au profit de leur lieu de résidence et ce, en collaboration avec le secteur urbain territorialement compétent. « Malheureusement, nous sommes confrontés à l'incivisme de certains établissements privés et certaines entreprises installés dans notre secteur, qui viennent quotidiennement déverser leurs déchets, des gravats et toutes sortes d'immondices autour dudit caisson. C'est une véritable atteinte contre l'environnement et un danger pour la santé de nos familles ». Ils réclament en fait des poubelles pour chacun des dix immeubles implantés dans cette cité. « Nous sommes prêts à débourser de nos poches un montant de 3 millions de centimes pour chaque poubelle dans le cas où les services concernés refusent de nous aider. Nous avons déjà demandé la contribution de tous les habitants et ils nous ont donnés leur accord de principe », ont-ils souligné. Les représentants des habitants de ladite cité ont saisi, dimanche, le directeur du secteur urbain concerné qui a promis de pendre en charge leurs doléances. C'est le même son de cloche qui résonne chez les habitants de la cité des 342 logements de Seddikia. En effet, de véritables décharges sauvages ont fait leur apparition autour des caissons controversés, au grand dam des locataires des immeubles constituant cette cité. Ces derniers ont également formulé les mêmes doléances auprès du secteur urbain de Gambetta.