Les parents d'élèves de l'école primaire Berkoun Mohamed, située à proximité de la cité des 390 logements, dans la localité de Aïn Beïda, sollicitent l'intervention du wali pour mettre un terme à la situation de déliquescence à laquelle sont confrontés leurs enfants depuis près de sept ans. En effet, l'établissement scolaire en question est entouré d'une décharge sauvage à ciel ouvert, devenue un lieu de prédilection pour des hordes de chiens errants et autres animaux nuisibles. « Les écoliers et les habitants de ladite cité sont non seulement exposés à un danger permanent, face à ces bêtes, mais aussi aux maladies qui trouvent leur source dans ce dépotoir. Notre école enregistre régulièrement des cas de gale », a confié M. Chaâbane, directeur de cet établissement scolaire qui compte 712 élèves et qui dispose d'une cantine offrant des plats chauds à 150 élèves. « Le manque d'eau, la défectuosité du réseau d'assainissement et les mauvaises conditions de travail ont poussé nos meilleurs enseignants à demander à être mutés », a ajouté, dépité, notre interlocuteur qui a fait remarquer qu'une requête a été adressée, le 25 avril dernier, aux responsables concernés. « L'absence flagrante de régularité en matière de collecte des ordures est à l'origine de cette déplorable situation. Faute de mieux, les habitants jettent leurs ordures ménagères dans cette décharge sauvage », s'est insurgé un père de famille demeurant dans la cité des 390 logements. La même situation est vécue par les élèves et le corps des enseignants du CEM Karzazi Abderrahmane.