Le Syndicat national des magistrats a souligné, dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, la nécessité d'améliorer leurs conditions socioprofessionnelles. Les revendications des magistrats s'articulent autour de cinq points importants. Il s'agit, en premier lieu, de la revalorisation des salaires des magistrats à l'instar de ceux des autorités exécutives et législatives. « Le président de la Cour suprême doit jouir de la même position que celle du président du Parlement ou du chef du gouvernement », estiment les rédacteurs du communiqué. Ils appellent le premier magistrat du pays, Abdelaziz Bouteflika, à réparer cette « injustice ». En deuxième lieu, ils appellent à revoir le décret exécutif n°267/05 du 25 juillet 2005 qui concerne la retraite des magistrats. « Il faudrait une retraite après 20 ans de service pour les magistrats ayant atteint l'âge requis », propose le syndicat des magistrats. Au menu de leurs revendications figurent également « la nécessité de la couverture sociale des magistrats ainsi que la création de centres hospitaliers qui leur sont dédiés ». Ils demandent, par ailleurs, à augmenter le volume de l'effectif afin de réduire la charge de travail qui pèse sur eux. Le syndicat national des magistrats s'est réjoui, par ailleurs, du fait que le dossier d'adhésion à l'Union mondiale des magistrats est en phase finale. Leur requête, ont souligné les rédacteurs du communiqué, a été acceptée.