Le musée national de Sétif a été le théâtre, ce jeudi, d'un après midi culturel. Organisée par l'association Les amis de Sétif et le club de lecture de Redouane Cherrad, la manifestation a réuni, durant presque quatre heures, les arts plastiques, la littérature et la poésie. Moncef Guita, artiste peintre, sculpteur et poète, dont Khadda avait dit : « La peinture de Guita me fait rêver », est né à Annaba en 1945, est docteur en biologie, résidant à Alger. Une vingtaine de ses œuvres occupent le hall du musée, dont des tableaux figuratifs et abstraits, qui n'ont pas laissé froid le public présent. « Ces beaux tableaux sont très expressifs, même pour les profanes que nous sommes. Nous les contemplons avec un immense bonheur », s'exclame, pleine d'émotion, une dame. En outre, des lectures publiques succéderont à la peinture dans la salle de spectacle du musée. Des extraits des œuvres de Vincent Delacroix « La chaussure sur le toit », ainsi que ceux de Ahlam Mostghanemi seront lus à un public très attentif et apparemment très au fait des nouveautés. Une slam-session terminera la manifestation, laquelle a drainé un public assez important, faisant salle comble. De jeunes poètes, en verve, ont déclamé leurs vers, exprimant leur colère, leurs espoirs, et leur vision des petites choses de la vie. Les six jeunes slameurs auront bien enflammé la salle par l'expression de leur verbe.