Dans une lettre adressée au ministre de l'Education nationale, les sous-intendants de Sétif interpellent le premier responsable du secteur auquel ils demandent de jeter un regard sur leur situation socioprofessionnelle. Universitaires, titulaires de licences de l'enseignement supérieur, ils ont été intégrés en 2002 au grade de sous-intendants, malgré toute la réglementation de cette époque, notamment la circulaire ministérielle mixte 1250 du 09/06/2002 et le décret exécutif° 02-126 du 07/04/2002. La direction de l'éducation les charge de la gestion financière de nombre d'établissements sans leur adjoindre de personnel administratif, ce qui ne les a pas empêché de mener leur tâche dans les règles de l'art sans contrepartie financière. Leur demande de promotion au grade d'intendant reçoit un refus catégorique de la part de la DE, malgré la licence qui leur y ouvre droit. Leur joie, à la promulgation de lois en 2006 qui mettent en avant les diplômes et autres qualifications dans la classification des travailleurs, a été de courte durée. Le projet de statut particulier ne leur donne, comme les précédents, aucune chance de promotion. L'injustice qu'ils dénoncent se révèle aussi dans le fait qu' avec les mêmes diplômes et le même parcours, ces licenciés se retrouvent classés en catégorie 9, alors que leurs collègues intendants se retrouvent en catégorie 12 et 13, et avec un écart considérable dans les salaires et autres avantages. Les sous-intendants demandent donc au premier responsable de l'éducation nationale de rendre justice à des employés qui ont beaucoup donné au secteur.