Elles sont jeunes, jolies et célèbres. Hanane et Sabrina, ces deux filles qui ont défrayé la longue chronique du terrorisme dans un secteur dominé par les hommes, livrent peu à peu leurs secrets. Entre fantasmes et réalités, suspectées de préparer des attentats suicide, elles ont attiré l'attention des médias jusqu'au point où la DGSN s'est sentie obligée d'apporter des éclaircissements. Aux dernières nouvelles, Hanane se serait rendue aux services de sécurité en expliquant qu'elle n'a rien à voir avec le terrorisme, le GSPC et encore moins Al Qaïda au Maghreb. Quant à Sabrina, elle aurait été victime de la vengeance d'un jeune homme qu'elle a refusé d'épouser et n'aurait jamais préparé d'attentat suicide. Hanane est de Médéa, Sabrina, de Lakhdaria. Hanane serait étudiante à l'université de Blida et préparerait une licence en anglais. Sabrina aurait été libérée après avoir été arrêtée. On n'a par contre aucune nouvelle de Hanane, qui serait passée devant le procureur de Blida pour sa participation à une attaque de bijouterie. Sabrina serait rentrée chez elle. Hanane s'appellerait en fait Affaf. Sabrina s'appellerait effectivement Sabrina. Hanane aurait été très proche d'un officier qui l'aurait utilisée comme agent de renseignement à Médéa. Sabrina avait une liaison passionnelle avec un homme suspecté de terroriste. Hanane aurait disparu depuis 2005. Aux dernières des dernières nouvelles, une enquête aurait été déclenchée par Ali Tounsi lui-même pour savoir qui a pu mettre Hanane à l'affiche dans les commissariats, la présentant comme une candidate kamikaze, alors qu'une autre enquête vise à savoir qui a parlé à la presse de Sabrina. Hanane aurait été retirée de la liste des kamikazes. Sabrina est cloîtrée chez elle à Lakhdaria. Les deux filles envisageraient sérieusement de quitter l'Algérie pour un pays moins dur. Une source parle de la Suède.