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Le marché fructueux des cycas
Vandalisme dans les parcs
Publié dans El Watan le 20 - 02 - 2008

Petits alvéolés de palmes brillantes et de couleur vert émeraude, les cycas sont des espèces de grande valeur qui jalonnent les parcs de la capitale comme les diadèmes d'une couronne.
Sans être particulièrement imposants comme les palmiers dont ils semblent avoir un lien de parenté, il n'en demeure pas moins que les bouquets de cycas embellissent et marquent de leur discrète présence les quelques périmètres de squares qui subsistent dans la capitale. Les cycas, dont la pousse est très lente pour arriver à un mètre en plusieurs années, font l'objet de convoitise marchande et sont régulièrement volés, arrachés sans précaution et revendus de façon informelle. Les cycas qui garnissaient le Jardin d'Essais ont été arrachés de leur joyau botanique au fur et à mesure, au point qu'il existe davantage de trous témoignant de l'ancienne présence de l'arbuste que des arbustes eux-mêmes. A l'heure actuelle, il ne reste qu'un seul mâle cycas dans tout le Jardin d'Essais. Aujourd'hui, c'est au parc de Galland que les cycas ont disparu. Arrachés sans ménagement aucun, trois cycas sont quelque part dans la nature. Nacer, un pépiniériste de Chéraga, reconnaît que le marché des cycas peut s'avérer très fructueux. « Dans la batterie de végétaux que je possède ici, les cycas font partie des éléments les plus chers que j'ai à vendre », poursuit-il. Il en propose d'ailleurs quelques-uns de toute petite taille et leur prix avoisine les 30 000 DA. « Les cycas, qui ont été volés, peuvent être vendus entre 200 000 et 250 000 DA », précise le responsable de la cellule de l'Edeval, située à l'intérieur du parc de Galland. Leur cherté s'explique par le fait que ceux qui ont été dérobés dataient de l'époque où le parc a été ouvert en 1915 par Charles Galland. Leur pousse est particulièrement lente et pour atteindre environ un mètre de hauteur et être suffisamment garnis en feuilles, tels qu'ils l'étaient au parc, il leur aura fallu pas loin d'un siècle. « Si je savais qui les a volés, je lui tordrais le cou », ajoute M. Taleb. Et de préciser : « nous allons porter plainte et ouvrir une enquête ». Les cycas, qui ont été dérobés, l'auront été inutilement dans la mesure où ils ne survivront pas dans leur nouvel environnement. Coupé à 30 cm des racines, le cycas est appelé à mourir, tout comme celui dont seule la tête et une partie du tronc ont été dérobés. « Ceux qui les ont volés savent l'argent qu'ils peuvent se faire et ceux qui les achètent n'ont pas la patience de les voir pousser. Je me suis battu déjà à l'époque où quelqu'un voulait absolument acheter les cycas du parc de Galland. J'ai fait des pieds et des mains pour que sa demande ne soit pas satisfaite. Aujourd'hui, ils sont arrachés par des vandales », raconte M. Taleb qui refuse de nommer celui qui voulait faire l'acquisition des cycas. Patiemment les agnets de L'edeval tentent des reproductions de Cycas en espérant que dans le lot, un mâle voit le jour pour perpétuer l'espèce exotique.

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