Depuis plus d'un mois, la commission de wilaya, qui se réunit chaque mardi pour étudier les dossiers de recours administratif émanant des citoyens, ne siège plus. Composée de différents représentants d'administrations, dont les Cnas, Casnos, CNR, DAS etc., cette commission pénalise les citoyens, qui se disent être les otages de cette commission. En effet, plusieurs dizaines de dossiers de recours, déposés par des commerçants affiliés à la Casnos, à titre d'exemple, sont en souffrance à cause de la léthargie caractérisant cette commission. En quête d'une mise à jour, document officiel nécessaire à leur activité administrative, ces commerçants « lorgnent » chaque mardi, espérant une hypothétique rencontre avec ladite commission qui, malheureusement, leur fait faux bond à chaque fois. Censée régler et faciliter les opérations de recours, celle-ci se distingue, au contraire, par une volonté de blocage des affaires des contribuables. Egalement pris en otage, les malades attendent la suite réservée à leur recours, dans le but de faire rembourser par la Cnas. En somme, cette commission de wilaya s'érige en obstacle administratif. Une avocate, affiliée au barreau de Annaba, qui attend depuis plusieurs semaines le traitement de son recours dira, entre autres : « J'exerce une profession libérale. Les services de la Casnos m'ayant pénalisée par erreur, j'ai fait un recours il y a plus d'un mois. J'attends toujours que cette commission siège pour que je puisse faire le retrait d'une attestation de mise à jour, en vain. Beaucoup d'autres personnes dans le même cas, et moi-même interpellons le wali pour qu'il mette fin à ce laisser-aller qui pénalise, à plus d'un titre, les citoyens. »