Il y a un peu plus de trois ans, la ville de Aïn Beïda s'était dotée d'une régie de transport urbain, et ce, en vue de desservir les cités lointaines. Certes, la mise en service de ce genre de transport, permet de soulager le citoyen, surtout celui qui se déplace continuellement, soit pour se rendre au travail soit pour faire des emplettes. Toutefois, le service offert par le transport urbain s'avère lacunaire, d'autant que certaines parties de la ville n'en sont pas desservies. Les citoyens des cités situées à la périphérie sud et sud-est sont les premiers pénalisés, ce qui les oblige à louer des « fraudeurs ». Là, reconnaissons que l'état de dégradation de certaines rues a sans doute découragé les responsables de la régie de créer de nouvelles lignes pour quadriller la ville. Il n'y a qu'à voir les rues de certains quartiers de la ville qui sont truffées de nids-de-poule au risque d'endommager le véhicule. Absence de feux tricolores Durant la décennie écoulée, la municipalité de Aïn Beïda a installé au niveau des carrefours importants des feux tricolores, afin de réglementer la circulation automobile. Les sémaphores ont servi pendant quelques années, puis ont été abandonnés à leur triste sort. Ils ont été carrément abîmés par quelques mains destructrices. Depuis, les feux ont cessé de clignoter et la circulation se fait à l'ancienne. Par ailleurs, les panneaux lumineux, servant à indiquer les directions des différents services ou direction des villes, ont été eux aussi sauvagement dégradés. En somme, toutes ces installations ont coûté à la municipalité des sommes faramineuses. Et les laisser en l'état n'offre guère un visage avenant à la cité. Relevons, au passage, l'absence d'horloges publiques au fronton des institutions pour indiquer le temps aux passants, ou encore, un thermomètre pour renseigner sur la température. Pourtant, il suffit d'un rien pour rendre à la ville ces petites « merveilles ».