Malgré un nombre important d'opérateurs versés dans le transport des voyageurs, desservant plus d'une trentaine de lignes interurbaines, le calvaire des usagers persiste encore. Plus, il ne fait que s'exacerber d'année en année, à cause du flux de plus en plus grandissant des voyageurs. Les lignes interurbaines de la wilaya (Oum El Bouaghi-Aïn Beïda, Oum El Bouaghi-Aïn Fakroun et Oum El Bouaghi-Aïn M'lila) restent celles où l'activité est quasi permanente. Toutefois, vu la non-rentabilité de certaines lignes interurbaines, des opérateurs ont annulé leur exploitation. Concernant les lignes rurales, seules 15 sont exploitées sur les 48 existantes. Pour l'année en cours, il est prévu la mise en activité de 56 nouvelles lignes pour les transports urbain, interurbain, intercommunal et rural. Néanmoins, cela reste tributaire de certaines conditions. Entre autres l'ouverture de gares routières dans tous les centres urbains et l'investissement du créneau du transport par de nouveaux opérateurs. Les autres carences du transport sont liées à l'état des routes qui restent impraticables, surtout en milieu rural, ce qui n'attire pas les investisseurs. Même remarque pour le transport urbain, à cause notamment du mauvais état des boulevards et ce qui explique le peu d'engouement pour ce créneau. A l'heure présente, ce sont les taxis clandestins qui assurent les déplacements des citoyens d'une cité à une autre, exigeant parfois 70 DA pour la course. En tout état de cause, le calvaire des voyageurs demeure entier en l'absence d'une réelle politique dans le transport et l'exploitation rationnelle des lignes. Il a été suggéré, lors de la dernière session de l'APW, l'annulation des horaires de rotation des véhicules de transport eu égard au nombre important de voyageurs, généralement des travailleurs et des étudiants.