Avec une surface agricole de 9 813 ha, ses 133 exploitations agricoles et une ferme-pilote, la commune de Aïn Berda est bien nantie pour une vocation agropastorale. La culture de la tomate industrielle et des céréales, tout autant que l'élevage, représentent les principales activités de la commune. Treize investissements ont été réalisés dans l'apiculture, et des dizaines d'autres destinés au développement des arbres fruitiers ont été initiés dans le cadre du dispositif de revalorisation des terres agricoles. D'autres sont prévus dans le cadre du programme de développement rural (PPDR). Ainsi, 50 % des localités de la commune ont pu bénéficier de ce programme, supervisé par la direction des forêts de la wilaya. Les 37 000 habitants de cette dernière sont répartis sur les 136,85 km2, représentant l'ensemble de la surface de cette commune. Plus de la moitié d'entre eux ont préféré s'installer dans le centre urbain de Aïn Berda, située à 33 km du chef-lieu de wilaya. Contrairement aux onze autres communes que compte la wilaya, celle de Aïn Berda n'est pas confrontée au problème du logement. Selmoun, Aïn Essaïd, Mjez Rasoul, Besbasa, koudiat M'rah et El Harouchi sont, par ailleurs, les localités les plus ciblées par le programme du développement rural, car étant les plus défavorisées de la commune, laquelle cependant fait face à une insuffisance de budget. Avec 40 MDA (millions), la commune arrive à peine à assurer le salaire de ses fonctionnaires. Le chômage est l'autre problème qui se pose avec acuité. Il touche 30% de la population active. Ce taux risque d'augmenter en l'absence de toute perspective d'investissement générateur d'emplois. D'où l'oisiveté qui ronge le potentiel de jeunes, confrontés à la délinquance. Par ailleurs, la couverture sanitaire est une aubaine, grâce aux structures suivantes : le secteur sanitaire, l'hôpital de 54 lits, les 5 centres de soins et 1 service de maternité/pédiatrie et de chirurgie.