Réunis hier à la faculté de médecine de Constantine, les maîtres-assistants hospitalo-universitaires ont renouvelé leur volonté d'aller jusqu'au bout pour faire aboutir leurs revendications fondées, refusant la politique du fait accompli et de l'exclusion. Les grévistes du Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM) ont mené un débrayage pour réclamer une rémunération digne de leur statut, une amélioration des conditions de travail et une revalorisation du profil de progression. Pour le syndicat, dont le mouvement a connu le ralliement des professeurs et docents en sciences médicales, la condition des maîtres-assistants demeure précaire, surtout que ces derniers sont appelés à encadrer les étudiants de la faculté de médecine et assurer des prestations au CHU pour un salaire de… 12 000 DA. « On a usé de tous les moyens pour favoriser le dialogue, mais les portes de la tutelle étaient toutes fermées », souligne-t-on au SNMASM où l'on réclame la mise en place de moyens nécessaires pour une progression dans la carrière et des prestations de qualité.