Après avoir gardé le silence, le président du Chabab de Belouizdad, Mokhtar Kalem, s'est offert l'opportunité du forum d'Echibek pour apporter quelques précisions (utiles) relatives à la vie du club. D'emblée, le dirigeant belouizdadi dénonce les agissements de « mes opposants » qui, dit-il encore, « cherchent à me déstabiliser. » Devant un grand parterre des représentants des médias, hier, à la maison de la presse Tahar Djaout, l'invité d'Echibek, accuse, une nouvelle fois, ses opposants d'avoir « manipulé certains supporters pour m'insulter au stade. » Kalem avait passé, rappelle-t-on, un après-midi difficile à l'occasion du match face au WA Tlemcen, au stade du 20 Août où il a été décrié par une frange de supporters réclamant son départ. « C'étaient des gamins manipulés par certaines personnes que, visiblement, je dérange par ma fermeté et mes projets qui visent la renaissance du CRB », indique-t-il, avant d'ajouter avec les larmes aux yeux : « Je n'accepterai pas les insultes contre mes parents qui sont décédés le même jour. » Ferme et imperturbable, le président du Chabab affirme ne pas être « découragé par les agissements de mes opposants » et d'avoir doté également le club « d'une direction solide loin de toute forme de pressions de la rue. » Kalem précise, en outre, avoir été élu pour une période de cinq ans, mais il ne sait pas encore s'il reste ou pas. « Ma décision de rester au CRB dépend de la position de ma famille. Je dois consulter d'abord les membres de ma famille avant de décider. J'ai été insulté et cela, tout comme l'ensemble de ma famille, je ne l'accepte pas. » Tout en se montrant rassurant quant à l'avenir de l'équipe qui, d'après lui est en bonne posture pour assurer son maintien en première division, Kalem n'omettra pas d'évoquer le cas de Aït Ouamer, signataire d'un contrat de deux ans avec le TPS Turku (Finlande) et celui de Mezouar, toujours en rupture de ban. Concernant ce dernier (Mezouar), Kalem révèle que son dossier sera transféré au niveau du tribunal arbitral du sport (TAS) après que l'huissier de justice eut constaté son absence. Répliquant aux informations selon lesquelles Mezouar serait disposé à y revenir, le dirigeant belouizdadi pose ses conditions : « Il est tenu d'abord de présenter ses excuses aux supporters, dirigeants, staff technique et joueurs. Puis on verra. » Quant à Aït Ouamer, Kalem déclare : « Prêt à le libérer, mais pas question de le brader. » Et de préciser : « Aït Ouamer est sous contrat avec le CRB et est contraint de négocier son transfert avec la direction du CRB. » Kalem a laissé entendre au passage être contre le départ de Aït Ouamer pour le championnat finlandais où le niveau est, faut-il le souligner, tout juste moyen. « Je lui aurais facilité le transfert vers un club européen plus huppé », fait-il remarquer.