Azzaba. La gadoue… La commune de Azzaba devient, depuis un mois, un grand chantier, alors que l'opération de réhabilitation des trottoirs piétine. En effet, la rue du 1er Novembre se retrouve sans trottoirs. L'entreprise chargée du projet a entièrement décapé les anciens trottoirs sans donner de suite depuis deux semaines, laissant ainsi les citoyens dans la gadoue. Il est à rappeler que l'enveloppe allouée pour l'opération de rénovation des trottoirs et des rues atteint les 550 MDA (millions), selon l'APC de Azzaba. Ecole préhistorique Les élèves de l'école primaire Lasmar Mohamed attendent toujours que leur établissement fasse l'objet d'une opération de réhabilitation, nécessaire et urgente. L'état des lieux est des plus catastrophiques : infiltration d'eau, mauvais état des toitures et manque de chauffage. Une institutrice de l'établissement dira : « Les conditions de travail sont très difficiles, le bâtit est très vieux et risque de nous tomber dessus ». Et d' ajouter : « Depuis sa construction en 1958, cet établissement n'a jamais été réhabilité ». Un élu de l'APC rapportera, à ce sujet, qu'une enveloppe de 8 MDA (millions) a été dégagée pour rénover l'ensemble des établissements de la commune. L'école Lasmar espère en bénéficier. La culture aux oubliettes Au niveau de la commune de Azzaba, la situation de la vie culturelle n'est pas meilleure que celle du chef-lieu de wilaya. Bien qu'elle compte une multitude d'infrastructures, dites « culturelles », l'activité reste, du moins, occasionnelle et limitée à des spectacles pour enfants, des expositions de couture traditionnelle, et quelques spectacles donnés par des chanteurs locaux, une ou deux fois au cours de la dernière saisons estivale. Les infrastructures encore disponibles au niveau de la commune avec, en premier lieu, la maison de jeunes, s'éloignent de plus en plus de la chose culturelle. L'unique salle de cinéma se trouve dans un état lamentable depuis qu'elle a été confiée à des particuliers. Pour sa part, la nouvelle équipe de l'APC entend, tout de même, engager des travaux de maintenance et de réparation au moment où la culture se meurt.