La commune d'Aïn Tinn, située à une douzaine de kilomètres à l'est de Mila, vient de bénéficier de 10 milliards de centimes pour l'aménagement du chef-lieu communal, à savoir la localité d'Aïn Tinn. L'opération, qui sera pilotée par la direction de l'habitat et de l'urbanisme de Mila, prendra, notamment, en charge la réhabilitation des routes sérieusement dégradées ainsi que l'aménagement des trottoirs et des rues de l'agglomération. Toutefois, cette enveloppe, malgré son importance, est jugée par le président de l'APC en deçà des besoins de la commune en matière d'aménagement dans la mesure où Azzaba Lotfi, la deuxième plus grande agglomération de la commune, ne sera pas prise en charge par le présent programme. Celle-ci a été construite autour d'un village socialiste datant des années 1970. Selon le P/APC, d'énormes retards sont enregistrés en matière de développement local, notamment en matière d'éclairage public, d'aires de jeux, de réhabilitation des rues et d'espaces verts. Les problèmes se posent avec plus d'acuité, note le P/APC, au noyau de la localité, c'est-à-dire le village socialiste où le cadre de vie connaît une dégradation effrénée depuis de longues années, d'où la nécessité, estime ce dernier, d'accorder plus d'attention à cette localité située sur la RN79, à un jet de pierre de la frontière avec Constantine, pour la sortir de l'aspect rural qu'elle ne cesse de prendre. Soulignons, enfin, qu'en plus des problèmes que connaît le tissu urbain, la commune d'Aïn Tinn est en proie à d'autres problèmes d'ordre environnemental générés principalement par les nombreuses carrières de sable et de gravier implantées dans la région et qui ont eu de néfastes retombées sur les nappes aquifères, principalement. K. BOUABDELLAH