A l'occasion de la Journée mondiale de la femme, le président Bouteflika a prononcé hier à Alger une allocution durant laquelle il a annoncé que l'Algérie était décidée à retirer la réserve qui avait été formulée par le pays à l'égard de l'article 9.2 de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes se rapportant à l'égalité des droits de la mère et du père en matière de transmission de la nationalité algérienne aux enfants. A l'occasion, il a ajouté que cette égalité est maintenant reconnue en Algérie. Le président Bouteflika a indiqué, par ailleurs, que « notre avenir, qui se conjugue d'ores et déjà au présent, exige un remaniement des statuts et des rôles dans l'espace familial et dans l'espace public qui tienne compte des nouvelles pratiques tout en réaffirmant notre attachement commun aux valeurs de l'Islam ». Le chef de l'Etat a précisé, en outre, qu'il appartient aux Algériennes d'aujourd'hui de bousculer ces projections statistiques en prenant à bras-le-corps le formidable défi qui est posé à notre société toute entière : celui de basculer dans la nouvelle économie qui est celle de l'entreprise performante et du savoir efficient. « La question principale n'est plus de mesurer la participation des femmes en nombre d'enseignantes ou de médecins, mais en nombre d'entrepreneurs produisant de la richesse pour leur bien, le bien de leur famille et le bien de toute notre nation », a-t-il indiqué.