Dans une lettre adressée par Kadda Kaddour, le P/APW de Tiaret (FLN), aux élus, il est fait état d'une nouvelle stratégie de travail devant guider l'action des membres constituant cette institution qui a connu, lors de la deuxième session ordinaire tenue le 27 octobre, quelques remous. Une missive qui, bien que dictée par le souci d'apaiser les tensions persistantes dans les travées de l'assemblée, intervient dans un contexte politique local marqué par de sourdes batailles autour du leadership sur la mouhafadha et, par conséquent, sur les préparatifs du futur congrès. Le passage du controversé redresseur Amar Tou à Tiaret a fait raviver de vieilles querelles et tout ne semblait pas baigner dans l'huile malgré les trompeuses apparences affichées par les différents clans. Trois factions semblent se disputer le sérail local. Les « Benflissistes », quoique minoritaires, et les redresseurs divisés en deux clans. Les dissidents dans leur approche donnent un autre son de cloche que celui entendu par Tou lors d'une rencontre informelle à Sougueur. Les 22 élus du FLN qui siègent à l'APW (42 membres) viennent de tenir une réunion à la veille de la tenue de la troisième session ordinaire ouverte ce mardi, consacrée au budget primitif, au bilan de la campagne labours-semailles et à l'action sociale, pour discuter, selon le P/APW, « des nouvelles missions assignées aux autres élus des formations du RND et d'El Islah. » Une approche qui vise à ramener le calme face à ces levées de boucliers des Rndistes et Islahistes, entrés en conflit ouvert avec le P/APW, conflit exacerbé depuis la crise qui mettait aux prises ce dernier et le wali. La lettre de Kadda Kaddour suffira-t-elle à rendre sa sérénité à l'APW plus que jamais marquée par des rivalités ?