A Chlef, la grève des paramédicaux qui en est à son deuxième jour a été largement suivie dans l'établissement public hospitalier (EPH) de Sobha, dans la daïra de Boukadir, où plus de 68 agents ont observé le mouvement, selon des informations concordantes. Cela a engendré, selon des sources locales, des répercussions sur le fonctionnement des structures sanitaires implantées dans cette région rurale. L'hôpital de Chettia, à 7 km au nord de Chlef, ainsi que ceux du chef-lieu de wilaya, ont été partiellement touchés par le débrayage, ce qui n'a pas eu, dit-on, d'incidences sur la prise en charge des malades. Selon une source du secteur de la santé, le taux de suivi a atteint 5,87%, soit 102 agents grévistes sur les 1736 que compte le secteur à travers la wilaya. A Mecheria, malgré les intimidations de l'administration, l'appel à la grève a été largement suivi par les paramédicaux affiliés au SAP. Depuis dimanche dernier, les contestataires ont encore une fois observé un piquet de grève suivi d'un un sit-in pour exprimer leur mécontentement face à la grille des salaires imposée par la tutelle et revendiquent un statut particulier et un régime indemnitaire décents. Ces derniers déplorent la dégradation des conditions de travail qui, disent-ils, se répercute inévitablement sur les patients. Le taux de participation à ce mouvement estimé par ce syndicat est de 87,5% en milieu hospitalier. A Relizane, le débrayage de trois jours auquel a appelé le Syndicat des paramédicaux (SAP) n'a pas eu d'écho, du moins pour son premier jour, dans l'entourage des différents EPH et autres EPSP de la wilaya de Relizane. En effet, seuls 12 syndicalistes ont observé la grève. Une virée à l'EPH Mohamed Boudiaf de Relizane nous a permis de constater que tous les services ont fonctionné normalement. D. S., I. B., Y. A.