L'état dans lequel se trouve la cité des 150 Logements située au quartier Chaïbia, dans la commune d'Ouled Chebel, est des plus déplorables. Les logements destinés au recasement des sinistrés du séisme de mai 2003, des différentes communes de l'Algérois, notamment celles de Bab El Oued, d'Hussein Dey, de la Casbah et Birtouta, présentent des défauts qui ne pouvaient, en principe, aucunement échapper à la vigilance des responsables chargés alors de leur réception. Le président de l'association du quartier Rahim Mohamed dira à ce propos que la responsabilité incombe entièrement « aux responsables de l'OPGI de Dar El Beïda qui n'ont pas fait leur travail comme il se devait » avant d'ajouter : « Nous avons engagé un expert qui a établi un rapport détaillé sur les défauts que comportent ces immeubles ». Il s'agit, apprend-on de notre interlocuteur, du non-raccordement des habitations au réseau d'assainissement principal, qui longe la cité faute de pente. L'OPGI de Dar El Beïda, alors chargé de la réalisation, a recouru à une solution de rechange tout à fait inadéquate : celle de la fosse sceptique qui a été creusée à une distance de 20 m du premier immeuble. Cette dernière se remplissant très vite, fait que les eaux usées qu'elle contient finissent par déborder et créent une mare d'eau qui représente un véritable danger pour les enfants d'une part, et pour la santé de l'ensemble des habitants de la cité d'autre part, par le risque de propagation de maladies contagieuses notamment durant l'été. Le problème s'aggrave lorsque ces eaux usées sont carrément refoulées dans les appartements du rez-de-chaussée, dont l'un d'eux, nous précise-t-on, à un regard au milieu de la cuisine. Ajouter à cela l'existence d'autres défauts se trouvant au niveau des bâtisses, telles que les craquelures et les fissures des murs. « Nous avons à cet effet pris attache avec les différents responsables, notamment ceux de l'OPGI, de l'APC et de la circonscription administrative de Birtouta, sans que notre problème soit pour autant pris en charge », soutient M. Rahim .