Heureuse initiative que celle que tente d'inscrire dans la durée l'actuel commissaire du festival du théâtre amateur. Il s'agit de l'organisation à travers tous le pays de pas moins de quatre sessions de formation à l'intention des jeunes amateurs d'art dramatique. Entrant tous dans le cadre de la préparation de la 41ème édition du festival de Mostaganem, ces stages seront encadrés par des professionnels de la mise en scène et de l'écriture scénique. Ils seront organisés respectivement à Mostaganem, à Cheraga, à Guelma et à Tlemcen. Sous la responsabilité de Ali Hazati, scénographe, le stage de Mostaganem a été entamé le 13 mars dernier et devrait être clôturé aujourd'hui 19 mars, au niveau du théâtre d'El Ichara. Le stage national de l'« actorat » qu'abrite le centre culturel de Cheraga, se déroule du 15 au 21 mars courant. Il est encadré conjointement par Sid Ahmed Kara Hassen et Ali Abdoun. La maison de la culture de Guelma abritera un stage consacré à la mise en scène. Sous la responsabilité pédagogique de Abdelkrim Zellal et Abdelouahab Bouhmam, ce stage devrait attirer essentiellement les amateurs de toute la région est du pays. Il se déroulera entre le 17 et le 23 mars. Enfin, l'écriture dramatique sera au menu des participants de la région ouest du pays, qui se retrouveront entre le 20 et le 26 mars à la maison de la culture Abdelkader Alloula de Tlemcen. Cette session de formation sera placée sous la responsabilité de Mokhtar Othmani, dont le parcours initiatique débute avec l'éclosion du festival de Mostaganem, dont il continue de squatter les travées, au grand bonheur de la grande famille du quatrième art. Ces sessions de formation sont appelées à se prolonger jusqu'en 2010. Elles semblent répondre à un réel besoin de formation que beaucoup d'amateurs n'auront cessé de réclamer aux organisateurs du festival de Mostaganem. Cette formule de stages régionaux remplace avec bonheur l'ancienne qui se déroulait en parallèle de la manifestation officielle, dont elle constituait un simple appendice. Au vu de l'engouement que cette formation décentralisée semble susciter chez les apprenants, il n'est pas interdit de rêver.