Une trentaine de familles de la localité de Misserghin, relevant de la daïra de Boutlélis, protestent contre la décision de la wilaya visant la démolition de leurs habitations et leur transfert dans d'autres logements d'une superficie ne dépassant pas les 60 m2 et inscrits dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Ces « deux pièces » font partie du programme des 249 logements lancé en 2002. Les familles, selon certaines d'entre elles, possèdent des actes de propriété des lots de terrains qu'elles occupent (600 m2) et qu'elles ont acquis durant les années 70. Aussi, la plupart d'entre elles, composées entre 10 à 23 membres, activent dans des superficies agricoles, leur unique source de revenu. D'autres activent dans l'élevage du cheptel. Cette dernière activité nécessite un espace d'au moins 1 hectare, disent-elles. Devant cet état de fait, ces familles demandent un appui dans le cadre de la promotion des zones rurales et non pas leur relogement, puisque leur situation est régularisée là où ils se trouvent. Ils sollicitent ainsi le wali pour réviser les dossiers de chaque habitant situé sur le site.