Au cours d'un périple qui l'a mené dernièrement à travers la wilaya de Biskra, le premier responsable de l'exécutif, accompagné du P/APW et de directeurs centraux, a constaté, à Djemorah, la réalisation de stades Mateco, d'ouvrages d'art, de routes secondaires sur 2,8 km, de 50 logements ruraux, d'un réservoir d'eau de 5 000 m3 et d'autres réalisations encore. S'ensuivie une rencontre très attendue par les citoyens, qui s'est déroulée au lycée Leghouil Menfoukh de Djemorah, durant laquelle, l'on a assité à un débat à bâtons rompus entre le wali et un panel représentatif de la population. Au cours de cette rencontre, le wali dira : « La distribution des projets sur le territoire de Biskra, totalisant presque 22 000 km2, n'est pas aléatoire. Elle répond à un souci d'équilibre entre les régions, et est soumise à des paramètres scientifiques et statistiques rigoureux. Planifier un lycée pour 62 élèves n'est pas logique. S'il fallait construire un établissement secondaire, c'est Ras El Miad qui aurait le projet, pas Branis. Onze communes de la wilaya de Biskra n'ont pas encore de lycée. Les forages sont du ressort des services de l'hydraulique qui interdisent aux particuliers de creuser des puits. Mais, si un collectif d'agriculteurs présentait une demande de forage, elle pourrait être acceptée. Les 500 000 DA que l'Etat octroie, dans le cadre du soutien au logement rural, sont seulement une aide, le reste des coûts de la construction revient aux bénéficiaires ». Et d'ajouter : « Nous avons envoyé un rapport à la Sonelgaz et au ministère concerné pour obtenir 400 km/an de câbles, afin de pallier au déficit en électricité rurale touchant de nombreuses localités de la wilaya dont la vocation est, avant tout, agricole. Pour le moment, 5 km sont disponibles pour Chicha, près de Branis. Le gaz de ville arrivera au cours du second semestre de cette année, et le centre de soins de la daïra de Djemorah, laquelle a bénéficié dans le cadre de différents plans de développement de 140 millions de dinars, est en pleine restructuration pour devenir un établissement public sanitaire de proximité (EPSP) ».