Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) maintient la pression et conteste toujours la nouvelle grille des salaires. C'est ce qui ressort de la conférence de presse animée, hier matin, au siège du Snapap de Constantine par son président, le docteur Bensebaïni. La réunion du conseil national du SNPSP a également constitué une occasion pour ses membres d'aborder le dossier du statut particulier du praticien de la santé publique et dont l'avant-projet a été expliqué et comparé avec l'avant-projet élaboré par le ministère de tutelle, lequel comporte « d'innombrables non-sens ». A cet effet, le président du SNPSP relève le fait que le dentiste et le pharmacien ne sont pas du tout considérés comme faisant partie du corps médical, puisqu'ils sont classés à la 13, alors que le médecin généraliste est classé à la 16. La « copie » de l'avant-projet du statut particulier du praticien de la santé publique, version SNPSP, a d'ailleurs été discutée samedi au ministère lors d'une rencontre au cours de laquelle il a été proposé que le dentiste et le pharmacien démarrent à l'échelle 15. Dans le chapitre de la contestation syndicale, le SNPSP réitère son engagement à maintenir la protestation au sein de la coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique qui regroupe 13 syndicats. A ce titre, une décision devrait être prise par la coordination le 3 avril à Alger sur éventuellement la forme qui sera donnée à la prochaine protesta. Cela étant, le président du SNPSP dénonce, par ailleurs, l'« attitude de certains médecins coordinateurs devenus directeurs d'EPSP, lesquels oubliant qu'ils étaient eux-mêmes syndicalistes s'opposent à présent à la tenue d'assemblées générales au niveau de leur établissement ».