Issue de la liquidation de l'EDG Annaba, la SARL El Bahdja compte une vingtaine d'associés, tous anciens travailleurs des ex-galeries de Annaba, qui ont opté pour la cession, à leur profit, des actifs de leur unité sise à Oued Forcha. Pour ce faire, ils doivent avoir le statut particulier de SARL et une promesse de vente de l'unité, ainsi que la contribution d'ouverture de droit (COD) des salariés repreneurs des actifs, en tenant compte des montants COD pour la capitalisation des sociétés créées dans le cadre de la privatisation. Or, cela n'a pas été fait depuis le 15/11/1997, date de dissolution de l'entreprise, à ce jour. Selon les travailleurs, le liquidateur est mis à l'index ; ils lui reprochent le refus du paiement des contributions au CPA, malgré l'existence d'un engagement dans ce sens signé par le liquidateur lui-même. Les gestionnaires de cette SARL reprochent également à ce liquidateur d'avoir procédé à la location des locaux de leur société à une tier ce entreprise en contrepartie de 4,8 MDA (millions). Cette transaction a été effectuée, toujours selon la même source, sans le consentement des associés de la SARL, et sans que ces derniers n'aient bénéficié de la rentabilité de cette opération, ainsi que de la vente du matériel roulant de leur société. Ce matériel a été cédé suite à unesaisie judiciaire à l'encontre du liquidateur qui a émis un chèque sans provision, sachant que les cartes grises du matériel roulant vendu aux enchères sont au nom de la SARL. Le liquidateur, qui assurait également la fonction de commissaire aux comptes de la même SARL, se justifie par l'octroi d'un désistement de la part de l'ex- gestionnaire de celle-ci, lui accordant le droit de vente. Cependant, cette dernière ne pourra jamais être conclue que s'il y a paiement de la totalité de la somme au domaine public. En fin de mission, le liquidateur demeure injoignable pour donner des explications. Dans l'expectative, les associés de la SARL sont toujours dans l'attente du dénouement de leur problème et espèrent régulariser leur situation afin d'exploiter leur SARL en toute quiétude.