Adopté depuis peu par certains de nos concitoyens, un nouveau mode de comportement tend à se propager d'un bout à l'autre de la ville. Copiant des pratiques propres aux animaux marquant des territoires autres que les leurs, ces personnes n'hésitent pas à s'approprier, pour les besoins de leur business, de larges espaces appartenant au domaine public. Un phénomène qui tend à prendre de l'ampleur à travers un processus pervers, se développant sournoisement au vu et au su de toutes les autorités compétentes en la matière, dont l'absence de réaction s'apparente ni plus ni moins à un blanc-seing, sinon à une complicité qui ne dit pas son nom. Dans ce capharnaüm urbanistique, les quartiers les plus touchés se situent généralement à la périphérie de la ville. Entre autres exemples, celui qu'on peut citer pour illustrer cet état de fait est offert par des commerçants ayant pignon sur rue en aval du lieudit El Ménia, sur la route menant à la localité de Hamma Bouziane, via la cité Charakat, sur l'avenue commerçante faisant face à la cité Sissaoui, ou encore en contrebas de la cité Eucalyptus (aux environs de Aïn El Bey). Dans ces cas de figure, profitant du laxisme des services compétents, les contrevenants prennent chaque jour de nouvelles libertés en aménageant en bonne et due forme de larges espaces ne leur appartenant pas, avant de les squatter pour exposer leurs produits. Et ça marche !