Tipaza a découvert Saléha Imekraz lors de la journée du 8 mars 2008. Elevée dans une famille rigoureuse mais très attachée au monde culturel, Mme Saléha Imekraz, née Bourahla, se contente de poésie et de dessin. A l'occasion de la Journée mondiale de la femme, elle a exposé ses œuvres à la villa Angelvy de Tipaza, encore un site naturel qui suscite des rêves. Inondation de Bab-El Oued (El Hamla), Décennie noire (Charniers), Le Sacré et le Profane, Contemplation et L'Ecriture de l'Arbre, tels étaient les thèmes des œuvres exposées par l'artiste peintre. Des couleurs idylliques en harmonie avec l'œuvre ont fait voyager les rares invités. Cette ancienne institutrice s'adonne aussi à l'écriture. Pour taquiner la muse, elle s'évade avec son époux dans son superbe nid encastré au pied du gigantesque mont du Chenoua, dominant à l'infini la corniche de Tipaza. Ces paysages naturels s'enchaînent le long de cet environnement paradisiaque qui inspire, développe et enrichit l'expression féminine au pluriel de cette mère de trois enfants. « Je suis fière de mes enfants, car ils écrivent. La culture dans notre famille se transmet de génération en génération », déclare-t-elle. Saléha Imekraz qui doit tout à son mari, mène une vie simple à l'abri des projecteurs. Tout en discrétion, elle laisse ses œuvres et sa poésie rayonner au milieu des espaces culturels. Elle a participé à plusieurs manifestations culturelles à Alger et dans en Tunisie. Dans son paradis du Chenoua, elle a du mal à se séparer de son stylo et de son pinceau. Entre la poésie et le dessin, pour Saléha Imekraz, le choix est cornélien. « J'avais ‘‘épousé'' ces lieux naturels du Chenoua avant d'épouser mon mari » , raconte-t-elle en souriant. Aujourd'hui, elle écrit un roman qu'elle compte achever prochainement. Il s'agit d'une simple histoire d'amour qui se déroule en Algérie. « J'ai beaucoup d'œuvres inédites », nous précise-t-elle. Sa voix chaleureuse et son regard perçant ne laissent pas indifférents ses invités. Saléha Imekraz adore travailler dans une ambiance spirituelle, une manière pour elle d'aller au plus profond de son imagination, avant de l'interpréter à travers ses touches, sur une feuille ou sur une toile. Elle doit sa présence à Tipaza, au directeur de la culture. Toujours volontaire, Imekraz Saléha, entourée par des siens, marque sa présence lors des manifestations culturelles.