Nous nous sommes fixés comme objectif, pour l'année en cours, la création de 1000 emplois et le financement de 700 crédits », telle est la résolution de Karim Draoui, directeur de l'Angem à Skikda, qui ajoute : « L'intégration, à partir de la semaine prochaine, de la Badr renforcera à coup sûr le dispositif puisqu'elle aura à assurer les besoins de la population rurale, qui est orientée beaucoup plus vers des activités agropastorales ». Ainsi, et après la validation en 2007 de 117 accords bancaires et la création de 38 entreprises, l'Angem s'est engagée à redoubler d'efforts. A ce propos, K. Draoui dira : « Nous voulons toucher le maximum de personnes parce que le plus grand problème auquel nous faisons face reste indéniablement l'accès difficile des habitants des régions enclavées à l'information. Les gens ne sont même pas au courant des opportunités du microcrédit ». A cet effet, on prévoit l'organisation, en mai prochain, d'une journée d'information et de vulgarisation au niveau de la daïra de Ben Azzouz. D'autres projets sont également en prévision, à l'effet de renforcer le processus du microcrédit et d'élargir les opportunités offertes aux jeunes chômeurs. « Nous allons installer une cellule d'accompagnement au sein de l'université qui collabore avec les organisations estudiantines afin de lancer un sondage auprès des étudiants en fin de cycle portant sur l'envie d'investir et d'entreprendre ; il faut combattre le chômage à la source », expliquera notre interlocuteur. De plus, et lors de la dernière journée de sensibilisation organisée à la daïra de Azzaba, l'idée de la création d'une banque locale de projets pour le recensement réel des besoins de la population a été évoquée. « La concrétisation de ce projet serait l'idéal pour booster le dispositif », conclura le directeur de l'Angem.