De nouveaux équipements seront installés pour préserver la santé publique et l'environnement. Les rejets de poussières demeurent au centre de contrôles rigoureux. A l'origine de l'énorme panache de fumée visible à plusieurs kilomètres à la ronde, elle-même responsable du rejet dans l'atmosphère d'importantes quantités de polluants reconnus comme extrêmement nocifs pour la santé publique et les zones agricoles environnantes, l'ancien électro-filtre, chargé de rejeter les poussières de ciment à l'extérieur de la cimenterie Djouad Tahar, sise à la sortie nord de Hamma Bouziane, sera bientôt mis au rebus et remplacé par un filtre dit à manche. Issu d'une technologie de dernière génération, selon le dernier rapport en date établi par la direction de l'environnement de Constantine, ce nouveau filtre, dont la mise en service est prévue avant le terme du semestre en cours, représentera aux yeux des riverains une grande avancée pour la préservation et la réhabilitation de leur cadre de vie. Cette opération, dont le coût a dépassé le milliard de dinars, vient conclure un contrat de performance signé entre le ministère de l'aménagement du territoire, de l'environnement et du tourisme et le groupe ERCE, qui avait réalisé, dans ce contexte, un audit environnemental et une étude de danger en application des dispositions contenues dans le décret n° 06-198 du 31/05/2006, définissant la réglementation applicable aux établissements classés pour la protection de l'environnement. Il faut rappeler que dans ce même cadre la cimenterie avait procédé en 2006 à une opération titanesque qui a coûté la bagatelle de 4 milliards de dinars. Rien que ça ! Comme dans le cas de figure précédent, cette action, visant à réhabiliter un équipement jadis nuisible pour la santé des travailleurs de la cimenterie, a consisté également au remplacement d'un électro-filtre par des filtres dits à manche. Cependant, leur fonction est de filtrer essentiellement les poussières rejetées à l'intérieur même des ateliers de ciment, véritable ruche où activent H/24 des dizaines d'ouvriers. En marge de ces signes qui démontrent à l'évidence une volonté des gestionnaires de la cimenterie de s'inscrire dans un processus durable visant à la préservation de l'environnement et de la santé publique, la direction de l'environnement a noté d'autres indicateurs allant dans le même sens. Pour l'essentiel, il s'agit du recensement des moindres sources de pollution, l'installation d'un analyseur au niveau de la cheminée, la mise en place d'un dispositif d'auto-contrôle des rejets de poussières et d'auto-surveillance des équipements antipollution, la modification du système de refroidissement de la tour de conditionnement, la récupération et le traitement des rebus solides, etc.