Wilaya de tous les contrastes, Annaba n'a pas encore remis en cause sa forte disparité entre ses communes très urbanisées, comme Annaba, El Bouni, El Hadjar et Berrahal, et son arrière-pays moins peuplé et à vocation agricole, des communes telles Tréat, Cheurfa, El Berda... En l'absence d'une approche engagée par les élus de l'APW dans le traitement de ce dossier de développement, rien n'indique que les priorités aient été prises en compte, pas plus que les faits d'actualité, à l'exemple de la situation véritablement dramatique vécue depuis des années par les établissements scolaires des 3 paliers dans les communes déshéritées, notamment à Oued El Aneb, Tréat, Chorfa, El Eulma, où rien n'a été fait pour créer l'environnement nécessaire à l'essor économique et social. La commission sociale de l' ancienne APW ne s'est pas attachée à des actions de fond, et a utilisé le saupoudrage et le court terme en ciblant les communes riches en moyens matériels et financiers comme Annaba, El Hadjar, El Bouni, Sidi Amar, Berrahal et Aïn Berda. C'est sur ces dernières communes que les élus de wilaya concentrent leurs actions de renforcement de l'armature économique et sociale. Commune côtière aux innombrables atouts socioéconomiques, touristiques et en même temps agropastoraux, Chétaïbi n'a pas intéressé les élus de l'APW. Pourtant, avec la réalisation d'un barrage d'une capacité de 40 millions de m3, et celle d'un port mixte commercial et de pêche, elle compléterait les atouts dont elle dispose déjà pour être le principal facteur de redynamisation des activités économiques de toute la région.