Le P/APC des Eucalyptus n'a pas tardé à saisir l'opportunité, lors d'une réunion de travail avec le wali-délégué, pour lui signifier les préoccupations des locataires des cités urbaines des 400, 600, 917 et 1600 Logements qui, depuis des années, subissent la gêne causée par les ronronnements des semi-remorques et camions de transport de marchandises. Les malades en sont les premières victimes, mais les personnes âgées et les nourrissons constituent également la proie facile de ces chauffeurs, apparemment obligés de stationner leur véhicule après une traversée et souvent de longs trajets. Etant des agglomérations trop peuplées, Ouled El Hadj et la cité des 1600 Logements ne sont pas épargnées non plus. Les habitants évoquent aujourd' hui les accidents de la route se produisant tous les jours à travers les axes de trafic inter-quartiers. Les enfants, surtout les écoliers, sont les plus exposés au danger. Plusieurs cas d'accidents mortels se sont produits durant le premier trimestre de l'année en cours, selon les autorités locales : pas moins de dix décès sont à déplorer, et les écoliers représentent la moitié des victimes. L'absence de signalisation et d'indications sont à l'origine de ces accidents, de même le manque d'éclairage public dans plusieurs endroits. Les quartiers populaires, en grand nombre, sombrent dans l'obscurité et l'insécurité à la nuit tombée. Le P/APC et ses adjoints reconnaissent qu'il faut inscrire plus de projets de réhabilitation du cadre de vie et les réaliser rapidement pour rendre ces endroits vivables. Face à cette situation, le wali-délégué s'est engagé à prendre contact avec la commission chargée des transports afin d'arrêter les mesures adéquates à même de mettre, fin à ces problèmes de circulation qui gênent la quiétude des habitants des cités urbaines. Pis, certains transporteurs utilisent parfois les lieux publics pour réparer leur véhicule. Et c'est l'occasion pour établir des « marchés » ne se limitant pas toujours à l'achat et à la vente des pièces détachées.