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Cinq raisons pour expliquer la crise
Publié dans El Watan le 28 - 04 - 2008


Nous sommes de plus en plus nombreux sur Terre.
L'équation est simple : d'ici 2050, nous serons neuf milliards sur Terre. Et les ressources dont nous avons besoin pour vivre s'épuisent : le programme alimentaire mondial (PAM) affirme que le monde a consommé plus qu'il n'a produit ces trois dernières années. « La croissance démographique est plus forte et nous sommes aussi plus riches puisque la croissance économique est d'environ 4% par an, précise Philippe Chalmin, consultant spécialiste des matières premières auprès d'organismes internationaux. Logiquement, les besoins de la population se répercutent sur la demande alimentaire. » Parallèlement, l'urbanisation de plus en plus vive ronge l'espace des terres cultivables.
Le coût des matières premières a entretenu une illusion d'abondance.
« Pendant les années 80 et 90, le coût des matières premières était tellement bas que, pour certains pays comme l'Algérie, cela revenait moins cher d'importer que de produire, souligne l'expert. Et ces pays-là, assis sur une illusion d'abondance, n'ont pas effectué les investissements nécessaires pour relancer la production. » Encore plus pernicieux, la baisse de production dans les pays développés ne s'est pas fait sentir tout de suite. La majorité d'entre eux ont continué à largement exporter puisque d'autres produits pouvaient satisfaire les besoins domestiques.
Les pays en voie de développement mangent plus de produits d'origine animale.
Le développement économique et l'augmentation des revenus dans de nombreux pays émergents, notamment la Chine et l'Inde, ont peu à peu modifié les habitudes alimentaires, souligne le rapport de la FAO, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. « Au quotidien, cela s'est traduit par l'abandon d'une alimentation purement végétale à une alimentation animale, viande et produits laitiers. » Or, pour produire un kilo de bœuf, il faut en moyenne 7 kilos de fourrage, d'où une pression supplémentaire sur l'agriculture.
Les céréales et les oléagineux destinés à l'alimentation ont été en partie détournés pour les biocarburants.
« La fabrication de biocarburants est aujourd'hui un crime contre l'humanité », a affirmé le Suisse Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations unies pour l'alimentation. Ce défenseur du droit alimentaire dénonce les subventions des premières puissances mondiales sur l'agriculture dédiée aux biocarburants. « Quand on lance aux Etats-Unis, grâce à 6 milliards de subventions, une politique de biocarburant qui draine 138 millions de tonnes de maïs hors du marché alimentaire, on jette les bases d'un crime contre l'humanité pour sa propre soif de carburant. » Un phénomène aussi dénoncé par le programme alimentaire mondial (PAM). Un seul plein d'éthanol pour un gros 4x4 nécessite autant de céréales qu'il en faut pour nourrir une personne pendant une année entière.
Les catastrophes climatiques ont précipité la crise.
Surtout à partir de 2005 où les mauvaises années se sont succédé. Vagues de sécheresse et inondations ont touché les principaux pays exportateurs de céréales : Etats-Unis, Ukraine, Australie, mais aussi l'Europe, affectant directement les récoltes.
Emilie Marche, Mélanie Matarese


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