Six mois après le raccordement de la localité de Tamda au réseau de gaz de ville, un grand nombre de foyers n'ont pas encore bénéficié de cette commodité tant attendue en raison de la cherté de l'installation et des frais du raccordement. En effet, la population locale se plaint des prix excessifs de la tuyauterie (350 à 450 DA/mètre en moyenne), de la robinetterie (500 à 1000 DA/unité) et de la main-d'œuvre (aux alentours de 4000 DA). Ajoutons à cela la pose du compteur qui s'élève à un peu plus de 10 000 DA. Ces habitants estiment que le coût total de cette opération avoisine les 20 000 DA dans les meilleurs cas à l'heure où le pouvoir d'achat des ménages est effondré. La facture peut s'alourdir au-delà de 40 000 DA dans certains cas, fulminent des citoyens. En conséquence, beaucoup d'entre eux se voient incapables de s'offrir ce « luxe ». D'autre part, les locataires des différentes cités de Tamda déplorent que les installations de gaz qui existent préalablement à l'intérieur de leurs logements ne soient pas conformes aux normes de la Sonelgaz : tuyaux soudés par de l'étain au lieu de la brasure d'argent, robinets d'arrêt et de barrage de mauvaise qualité, absence d'ouvertures d'aération, etc. Ces résidants sont donc obligés de changer les accessoires et de refaire entièrement les installations avant d'espérer « introduire » cette énergie précieuse.