La commune ne perçoit plus l'aide au logement rural de l'Etat. Voilà bien le cas d'une localité de l'Algérois, en l'occurrence la commune de Birtouta qui, après son rattachement à la wilaya d'Alger, perd quelques avantages, notamment l'aide octroyée par l'Etat au logement rural, qui était alors de l'ordre de 70 millions de centimes. « Nous demandons, à l'instar des autres wilayas du pays, à pouvoir bénéficier de cette aide, nous aussi étant donné que notre localité est à prédominance rurale », soutient le P/APC. En effet, avant son rattachement par les pouvoirs publics à la wilaya d'Alger, les citoyens de la commune de Birtouta, qui dépendaient alors de la wilaya de Blida, bénéficiaient de cette aide qui, faut-il le dire, participait un tant soit peu à l'effort général destiné à résoudre la crise endémique du logement que connaît la région. La municipalité a toutefois bénéficié au cours de cette année de 30 logement sociaux, quota jugé très insuffisant par les responsables locaux, étant donné le grand nombre de demandes reçues par les services de l'APC qui avoisinerait, selon le premier responsable de la commune, les 2500. Par ailleurs, les services de la commune sont sur le point d'arrêter la liste des 280 bénéficiaires de logements de type sociaux participatifs (LSP). En outre, l'APC, dans le cadre du programme d'action de 2008, prévoit la réalisation au profit de la jeunesse locale, d'une bibliothèque municipale, d'un complexe sportif, d'une crèche, de deux écoles primaires, et de plusieurs extensions d'écoles, ainsi que des terrains de proximité destinés aux agglomérations secondaires, et également un centre culturel au centre ville. Etant donné que Birtouta reste principalement une commune rurale, et qu'elle compte beaucoup d'agglomérations dites houchs et douars, les responsables locaux accordent ainsi une importance grandissante à ces hameaux, « Nous avons atteint un taux de raccordement au gaz de ville proche de 80 %, au niveau des houchs et douars de la commune », dira le P/APC, M. Djerroud Rabah, avant d'ajouter : « Nous avons par contre une seule polyclinique qui accueille, en plus des citoyens de Birtouta, ceux des communes limitrophes. La structure étant par ce fait souvent submergée de patients, nous sommes contraints d'évacuer ces malades vers les structures sanitaires de Boufarik et de Blida, notamment les cas d'accouchement, ou la maternité existante manque de moyens humains et matériels. » Notons par ailleurs que dans la perspective de voir les accidents de la circulation diminuer, et compte tenu également de la préoccupation générale exprimée dans ce sens partout au niveau de la commune par les citoyens, des projets de passerelles vont être réalisés au courant de cette année, à houch Malious, au domaine Si Lakhdar et à houch El Hadj où, malheureusement, quatre personnes ont trouvé la mort ces derniers temps. Toujours dans le même sillage, la municipalité envisage de réglementer la circulation routière au niveau de la descente de Kheraïcia, « la circulation routière sera interdite de nuit pour les poids lourds au niveau de ce tronçon de route très dangereux », apprend-on auprès du P/APC. Quant au centre ville, qui connaît une situation de vétusté relativement avancée, « un programme de réfection de tout le boulevard Ali Bouhadj sera bientôt lancé par l'APC, le budget alloué à cette opération sera dégagé sur les fonds de la wilaya », dira Djerioud Rabah. Il est question de travaux de revêtement, de la réalisation d'une stèle, et de l'aménagement d'une placette et d'un square. Rappelons au passage que la commune de Birtouta souffre, par ailleurs, du problème des eaux usées à ciel ouvert venant des communes avoisinantes telles que Kheraïcia et Saoula,qui se situent à un niveau plus élevé que Birtouta.