Une dizaine de journalistes de la presse écrite privée et publique a bénéficié la semaine dernière (27 au 29 novembre) d'une formation spécialisée dans la promotion de la santé à l'Ecole nationale de santé publique à El Marsa, à Alger. Une initiative organisée conjointement avec la direction de la communication et des relations générales au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Destinée à des journalistes spécialisés dans les questions de santé, cette session de formation, première du genre, constitue l'un des objectifs du projet de la réforme hospitalière, sachant que l'amélioration de la santé des citoyens passe par la promotion de modes de vie sains. La presse constitue, aux yeux du ministre, le meilleur moyen pour réussir une meilleure promotion de la santé pour un comportement sain. Pour ce faire, il a été décidé de promouvoir des programmes de santé publique et le renforcement des capacités des journalistes en formation sanitaire. Animée par les membres de la direction de la communication, des cadres du ministère et des experts de l'OMS, cette formation permettra, selon les organisateurs, aux journalistes de prendre connaissance de la stratégie du ministère de la Santé dans le domaine en question et de tous les programmes de santé. « C'est aussi un moyen pour les journalistes d'assurer une meilleure couverture des événements dans le domaine de la santé », nous dira un responsable. C'est ainsi que, durant trois jours, le groupe de journalistes a exposé les difficultés rencontrées pour l'accès à l'information, particulièrement au niveau des institutions du secteur de la santé. Les journalistes ont également longuement débattu de leur expérience dans les couvertures médiatiques des sujets relatifs à la santé que ce soit au plan médical, organisationnel ou institutionnel. Trois ateliers, « Comment promouvoir les programmes de santé publique ? », « Quelle information pour quel public ? » et « Comment améliorer la collaboration entre les médias et les sources d'informations sanitaires », ont été animés par les journalistes qui ont adopté une série de recommandations. Il a été question du renforcement de la relation entre les journalistes et les institutions de santé pour une information plus juste et plus crédible. L'accent a été également mis sur l'accès à l'information et la décentralisation des pouvoirs en matière de communication. La spécialisation des journalistes et le rôle important du journaliste dans la promotion de la santé dans une perspective de développement pour une meilleure qualité de vie constituent les recommandations phares de ce séminaire de formation. A noter qu'une deuxième session sera organisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière en janvier prochain au profit des journalistes de l'audiovisuel.