Lutte contre l'habitat illicite : Une quarantaine de constructions détruites à Berrahal Dans le cadre de la politique d'éradication des bidonvilles, la commune de Berrahal a enregistré, depuis le début de l'année 2008, la destruction d'une quarantaine de constructions illicites. Implantées principalement au quartier de Sidi Ali, dans le territoire de la commune chef-lieu, ces habitations, par leur éradication, ont permis la récupération de plusieurs terrains d'assiette. Ces derniers ont été programmés pour abriter de nombreux équipements publics car inscrits dans le plan d'aménagement urbain de la ville. Il s'agit d'une salle de soins, un terrain Mateco de proximité, un espace vert, etc. Aïn Chouga, Kalitoussa, Tacha et Guirèche sont d'autres sites qui connaîtront le même sort que Sidi Ali. Le chardonneret en voie de disparition Le chardonneret est un oiseau en voie de disparition dans les régions de l'extrême est du pays. Le constat est unanimement émis par les oiseleurs. Ces derniers ont attribué cette situation à la chasse anarchique, durant laquelle n'importe qui peut s'ériger en chasseur, sans respect de la période de reproduction de cette espèce, très prisée par les ornithologues. Dans la région de Souk Ahras, leur lieu de nidification et reproduction privilégiée, les chardonnerets n'existent presque plus. Bombes lacrymogènes commercialisées Les trabendistes, spécialisés dans le commerce des bijoux et la vente des devises de la rue Ibn Khaldoun, ont changé d'activité. Ils se sont convertis en vendeurs de bombes lacrymogènes et autres armes blanches. Un marché apparemment plus lucratif que celui de l'or et de la monnaie étrangère. Leur clientèle attitrée est composée de délinquants et de repris de justice qui n'hésitent pas à débourser 2500 DA pour acquérir une bombe lacrymogène et autant pour un véritable couteau à bouton. Pour peu que les services compétents n'interviennent pas, il ne serait pas étonnant de les voir un jour s'adonner au commerce des armes à feu. « C'est étonnant, on propose des armes prohibées, telles les bombes lacrymogènes, à la vente, au vu et au su de tout le monde, alors que personne n'ignore que cette arme est utilisée exclusivement pour les agressions », dira, étonné, un habitant de cette rue commerçante.