La dernière décision prise par la direction du club de la JSM Béjaïa de se séparer définitivement des services de son entraîneur Lhadi Khezzar, ne cesse pas d'alimenter les débats à Béjaïa. L'entraîneur Khezzar le premier concerné par cette affaire, que nous avons contacté par téléphone pour avoir sa version des faits, s'est montré déçu par une telle décision mais déclare l'accepter car le président est libre de faire ce qu'il veut. Dans sa première réaction, Lhadi Khezzar nous a affirmé : « Avant tout, je dois éclairer certaines choses que l'opinion publique doit connaître. J'ai été limogé par la direction du club et non pas démissionnaire. A la fin du match face au NAHD, j'ai conditionné mon retour au club par la régularisation de la situation financière des joueurs et du staff technique et je pense que c'est un droit absolu. Mais, je me suis étonné d'apprendre que cela n'a pas été du goût des dirigeants qui ont cru que c'était du chantage. J'ai été vraiment déçu lorsque j'ai appris que les dirigeants ont décidé de se séparer de mes services, mais je tiens à dire que je pars la conscience tranquille. J'ai demandé le paiement de mes 7 mois de salaire et la prime de signature que je dois à la direction du club, ce qui est mon droit absolu. Mais les dirigeants ont décidé autrement. » Khezzar, qui a réussi jusque-là un bon parcours en championnat et une qualification historique en coupe d'Algérie, ajoutera : « Ma grande satisfaction aujourd'hui est d'avoir réussi à maintenir cette équipe en division I, car c'était l'objectif qui m'avait été fixé par les dirigeants. En plus de cela, on a réussi à se qualifier en finale de la Coupe d'Algérie. C'est un exploit pour l'équipe et toute la ville. J'ai pris l'équipe dans des moments difficiles, mais malgré cela, j'ai réussi mon objectif avant même la fin de l'exercice. Aujourd'hui, je pars la conscience tranquille, car j'ai fait mon travail sur le terrain. Concernant mon dû, je laisse les responsables du club devant leur conscience ».