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Quand l'argent fait défaut
La presse française en crise
Publié dans El Watan le 07 - 12 - 2004

Les quotidiens français ont besoin de beaucoup d'argent frais pour survivre. Les trois grands titres, Le Monde, Le Figaro et Libération, font les yeux doux aux grands financiers et industriels pour renflouer leurs caisses. Leur survie en dépend.
C'est le grand quotidien de droite, Le Figaro, qui a ouvert la valse. Asphyxié financièrement, il s'est donné à l'avionneur Serge Dassault en mars dernier. L'industriel s'approprie 87% du capital de la Socpresse qui regroupe 70 titres. Les syndicats ont mis en avant la menace que représentait cette mainmise sur la liberté de la presse d'autant plus que le nouveau propriétaire est arrivé avec des méthodes de management radicales. D'abord la primeur de la rentabilité et ensuite la ligne éditoriale jugée trop négative. Serge Dassault est on ne peut plus clair : « Il faut que les journaux soient plus rentables et perdent moins d'argent. La presse française est vieillotte et n'est plus adaptée aux besoins des lecteurs. » Et demander plus d'informations positives. La rédaction du Figaro s'est alarmée à plusieurs reprises de cette mise au pas. En vain. Nouvelle direction, nouvelles priorités. Et comme tous les quotidiens parisiens, Le Figaro voit ses ventes s'éroder à cause de la presse gratuite distribuée dans le métro et des nouvelles technologies. C'est donc au tour de Libération et du Monde d'aller à la pêche aux millions. Le quotidien du soir a besoin au plus vite de 50 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 630 millions. Il s'est engagé dans un programme de restructuration qui prévoit le licenciement de 90 personnes et la suppression du supplément culturel Aden le 22 décembre prochain. Là aussi, les syndicats montent au créneau pour dénoncer les « décisions brutales qui, sous le couvert des difficultés financières, se traduisent par des suppressions d'emplois et remettent en cause les conditions de vie et de travail des salariés ». Pour les syndicats, « la décision d'arrêt a été prise en dehors de toute logique d'un plan de redressement global de l'entreprise et de toute réflexion éditoriale sur l'avenir du quotidien ». Libération n'est pas mieux loti que ses confrères. Le quotidien de Serge July cherche depuis deux ans 20 millions d'euros « destinés à financer le développement du journal ». Deux candidats se sont portés volontaires : Vincent Bolloré et Edouard de Rothschild. C'est finalement, ce dernier qui a réussi à entrer dans le quotidien à hauteur de 37% du capital, devenant ainsi le premier actionnaire. Selon Serge July, Edouard de Rothschild a accepté de limiter, quoi qu'il advienne, ses droits de vote à 40%. Il précise que la ligne éditoriale restera entièrement sous la responsabilité de la rédaction. Edouard de Rothschild, lui, pense construire un groupe de presse « indépendant et cohérent », dont Libération serait le moteur. Il veut relancer la diffusion, construire des alliances avec d'autres supports nationaux pour optimiser les coûts en amont, créer des suppléments périodiques, des services complémentaires, des biens culturels.

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