La situation déjà précaire dans laquelle exercent les diplômés universitaires recrutés dans le cadre du préemploi n'est guère reluisante. Les dernières mesures prises par le gouvernement pour le transfert des dossiers des bénéficiaires et autres postulants de la délégation de l'emploi de jeunes (DEJ) vers les services de la direction de l'action sociale, semblent davantage compliquer les choses. A Constantine, plus de 100 travailleurs de la justice ont lancé un appel de détresse pour réclamer leurs salaires qui, disent-ils, n'ont pas été versés depuis le mois d'octobre. Les concernés, qui déplorent ces retards, affirment vivre des conditions difficiles, surtout que la plupart d'entre eux ont des familles à charge. Les travailleurs, employés au niveau de l'administration dans les tribunaux de la wilaya, dont une trentaine exerce au siège de la cour de Constantine, affirment avoir saisi toutes les parties concernées, sans arriver à avoir des réponses rassurantes, vu qu'aucun responsable à la DEJ n'est en mesure de leur fournir la moindre explication, alors qu'à la direction de l'action sociale, on s'efforce de prendre le problème en charge dans des conditions difficiles. Faut-il dire aussi que les services de la DAS sont chaque jour submergés par un flot important de demandeurs d'emploi dans le cadre des nouvelles formules d'aide aux diplômés universitaires et autres techniciens issus des centres de formation, se trouvant ainsi dans l'incapacité de faire face à toutes les requêtes.