Le lauréat de la 3e édition du prix littéraire Mohammed Dib, décerné, hier, à l'auditorium de la faculté de médecine de Tlemcen, n'est autre que le journaliste et écrivain Kamel Daoud pour son œuvre L'Arabe et le vaste pays du ô. Notre confrère a été choisi parmi 4 nommés sur 22 participants. Sponsorisé principalement par Sonatrach et doté d'une enveloppe de 1 million de dinars, le prix est organisé tous les deux ans par l'association culturelle La Grande Maison. Cette année, il s'est déroulé sous forme de festival culturel sous le thème « Patrimoine et créativité ». Questionné à chaud, Kamel daoud, a avoué modestement qu'il ne s'attendait pas à cette prestigieuse consécration. « Quand j'ai entendu mon nom, je n'ai pas cru mes oreilles. Bien entendu, je suis très heureux, surtout que le prix porte le nom d'un très grand écrivain et c'est un honneur pour moi », a-t-il déclaré. Le prix, qui devait être remis par le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, (retenu pour des raisons professionnelles) a été finalement remis par la présidente du conseil du prix et présidente de l'association organisatrice, Mme Sabéha Benmansour. A noter, que le jury était composé d'écrivains et de critiques nationaux et étrangers, dont Najat Khadda. Les jurés avaient sélectionné trois autres recueils : Grenade de Yemile Ghebalon Haraoui, Grain de folie de Mohammed Houat et Le Chuchotement des Anges de Kaouther Adimi. Cette dernière, jeune auteur de 21 ans, journaliste, chef du service culturel au magazine Dzeriet, a déjà été récompensée par le prix du jeune écrivain francophone en 2006 et le prix des insomniaques en 2007.