La Chok est née La coopérative des huiles d'olives de Kabylie (Chok) est née. Les membres fondateurs, au nombre de 18, se réunissaient, hier, au siège de la chambre d'agriculture, pour désigner le comité de gérance élargi à cinq membres. Son rôle est de profiter de la nouvelle donne introduite entre 2004-2006 par le Meda qui fait de la mise à niveau des outils de production la clef de voûte de toutes les réussites économiques. On sait que nos produits oléicoles, faute d'une politique de promotion, peinent à pénétrer les marchés en dehors du territoire national où, d'ailleurs, ils éprouvent les mêmes difficultés pour s'y placer. On sait aussi que devant nos voisins, la Tunisie par exemple, les nôtre n'accrochent que médiocrement la clientèle. C'est pour répondre à ce défi, qui est d'améliorer sensiblement la qualité de nos produits agricoles et de les rendre par conséquent plus compétitifs, que la Chok a vu le jour. L'organisation de la production des huiles d'olive, le développement de la filière et le conditionnement sont les principaux objectifs sur lesquels s'appuie la nouvelle stratégie, en vue de plus de rentabilité et de compétitivité sur les marchés européens. La valorisation des sous-produits n'échappe pas à une telle stratégie. Tablant sur une production miraculeuse pour l'année 2008, estimée approximativement entre 8 et 10 millions de litres/an après avoir chuté en 2005, 2006 et 2007 à 1 million et 500 000 litres/an, les producteurs et les transformateurs plaident pour un effacement des pénalités dues au retard de paiement, et pourquoi pas, de l'effacement de leurs dettes. Tentative de cambriolage avortée La Banque d'Algérie a reçu, dans la nuit de mercredi à jeudi, la visite d'un cambrioleur. Agissant à la faveur de la nuit et à une heure tardive (entre 3 h et 4 h) paraissant le moment le plus propice à son entreprise criminelle et audacieuse, le malfaiteur, portant une cagoule pour éviter d'être reconnu, a commencé par s'introduire, sans bruit, dans la cour. Puis, avec la même agilité et la même démarche silencieuse, il s'et hissé jusqu'au premier étage. Arrivé devant une porte-fenêtre, il a brisé la vitre avant de s'introduire dans les bureaux de la direction. Le bruit du verre brisé a contrarié son plan, car l'agent de sécurité qui effectuait sa ronde a entendu le bruit suspect. Mais le malfaiteur, sur ses gardes, entendant les pas de l'agent, a eu le temps de quitter les lieux sans risque d'être identifié, car portant toujours la cagoule. La police informée de cette tentative de cambriolage a aussitôt ouvert une enquête. Selon nos sources, ce sont les travaux de restauration et de construction d'une chambre forte ayant démarré en 2003 ou 2004 qui ont donné des idées au cambrioleur car, avec tout ce chantier autour, le système de sécurité de la banque mis en place présente ainsi plus de failles.