Malgré la présence de radars, les risques d'accidents ne sont pas négligeables, notamment sur les boulevards Bouali Saïd et de l'Afrique. Le premier, avec sa cité populaire, ses deux lycées, sa gare routière interurbaine et interwilaya, la mosquée Sidi Brahim, représente un danger permanent, tout autant que le second, qui est très fréquenté de jour comme de nuit par des milliers d'automobilistes et de piétons. Avec une plaque « Attention radar » installée, c'est l'effet contraire qui est remarqué : c'est comme si on avait incité les chauffards à faire davantage de vitesse. Le comble c'est que la majorité des accidents sont survenus à quelques mètres du commissariat de police et de quatre rangées de ralentisseurs. A propos existe t-il réellement des radars ? On est tenté de répondre par la négative, si l'on se réfère à la vitesse des autobus bondés de voyageurs en majorité des travailleurs, lycéens et étudiants, desservant les lignes interurbaines, et se transformant en bolides. Au mépris de toutes les règles de sécurité, chaque jour, de 7h à 8h, c'est à qui doublerait l'autre parmi les chauffeurs de ces transports en commun pour arriver le premier au terminus. Certains de ces chauffeurs inconscients n'hésitent pas à arrêter leur bus sur les rails à hauteur du passage à niveau de Boukhadra.