La Cour suprême a confirmé hier la condamnation par la cour d'Alger de trois psychiatres et d'un pharmacien à une peine de réclusion de 10 ans, pour avoir prescrit et vendu du Rivotril. Pour un des avocats des mis en cause, « c'est un précèdent très grave ». « C'est une condamnation sans aucune enquête, sans aucune information judiciaire », nous dit un des avocats. Pour lui, les médecins et le pharmacien n'ont fait que leur travail et la cour aurait dû demander un complément d'enquête, d'autant plus que « l'ordonnance d'un des médecins a circulé alors qu'il était en prison ».