Un nouveau venu dans les étals des librairies, Instruments traditionnels de la musique algérienne, signé par le scéno-chorégraphe Brahim Bahloul et édité par Dar El Khaldounia et Tourath-éditions, dans le cadre de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe ». Décliné comme une encyclopédie, avec photographies et illustrations, cet ouvrage bilingue (arabe et français) se fraye un chemin dans la culture algérienne pour citer tous les instruments de musique qui ont traversé les temps. L'auteur fait une description complète de l'instrument, ainsi que son origine, son genre et les noms de musiciens qui lui sont attachés. On retrouve d'ailleurs des instruments très anciens, comme le « Fhel », plus ou moins considéré comme l'ancêtre de la « guasba », et qui a quasiment disparu. De par sa dimension encyclopédique, Instruments traditionnels de la musique algérienne, permet de préserver la mémoire de la meilleure façon qui soit et de réhabiliter les instruments rares ou ceux qui ont disparu il y a longtemps et que peu de gens connaissent encore. Comme c'est le cas du « tamja », un instrument à vent très peu connu qui est, en fait, utilisé lors des préludes du Ahellil. Brahim Bahloul, diplômé de l'Académie des Arts de Hongrie et ancien directeur du Ballet national, spécialisé dans la danse (filière cinétographie, méthode internationale de notation des danses), est auteur de plusieurs ouvrages relatifs à la musique, dont Cinétographie (co-édition OPU-ENAL). Il a également participé à plusieurs ouvrages collectifs dont Les danses dans le monde arabe et Les danses du Maghreb.