Grâce au rapprochement mondial entre APC et MGE UPS Systems au sein de Schneider Electric, le portefeuille combiné des deux leaders est disponible en Algérie. Mouloud Bentarcha, directeur général APC MGE Algérie, nous livre son approche du marché algérien. La fusion entre APC et MGE a donné naissance à une nouvelle entité. Peut-on avoir des détails ? APC-MGE ont fusionné et toutes les deux appartiennent au groupe Schneider Electric. MGE a 40 ans d'expérience en onduleurs de grande puissance, et APC est plutôt spécialisée dans les petits onduleurs. La fusion a donné naissance à une nouvelle entité de deux sociétés qui se complètent, l'une innovatrice APC et une autre qui a beaucoup d'expertise en onduleurs et service après-vente MGE. C'est une société qui emploie près de 12 000 travailleurs avec un chiffre d'affaires en 2007 qui avoisine les 3,5 milliards de dollars. Elle dépense beaucoup d'argent en recherche et développement : 1000 ingénieurs y travaillent en amont des besoins du marché. APC-MGE est présente en Algérie à travers un bureau qui essaie de développer son business sur le territoire national à travers des partenaires constitués de 3 grossistes (2 dans l'informatique et 1 dans l'électricité). Ils développent la vente de nos produits qui sont garantis en pièces et main-d'œuvre. Quels sont vos objectifs à court et à long termes en Algérie ? Nos objectifs sont d'avoir plus de parts de marché, se développer et être à l'écoute de nos partenaires et nos clients finaux pour les aider à mieux faire leur choix, les optimiser et les conseiller pour trouver le bon équipement, la bonne solution et régler ainsi leur problématique. Lors de la fusion, on a cédé une partie de l'activité MGE (les monophasés). La nouvelle entité propose toute la gamme APC de la petite multiprise de protection jusqu'aux gros onduleurs et le data center ainsi que le triphasé de MGE et le service après-vente assuré par le fabricant. Notre rôle est d'accompagner le client et aller au-delà de la période de garantie. Quel regard portez-vous sur le marché algérien ? Le marché algérien a tendance à mûrir. On a en face des gens qui maîtrisent les technologies sachant que tous les produits qu'on vend n'ont rien à envier à ceux qui sont vendus en dehors de l'Algérie. Nous touchons à beaucoup de secteurs tels que les télécoms, le médical et l'informatique. On touche même au particulier à travers des produits destinés à la protection des équipements domestiques (PC). De quelle manière êtes-vous confrontés à la contrefaçon ? On n'est pas à l'abri de la contrefaçon qui n'est pas typiquement un phénomène algérien. Quelques multiprises d'APC d'entrée de gamme sont contrefaites. On attire l'attention des services compétents (douanes, ministère du Commerce) contre ce fléau en leur donnant les éléments qui puissent les aider à le combattre. J'appelle le consommateur à choisir le produit authentique, car s'il n'est pas fabriqué selon les normes internationales, il peut avoir des conséquences désastreuses. Un court-circuit peut engendrer des dégâts irréversibles. Les opérations réalisées depuis le micro-ordinateur requièrent aujourd'hui un fonctionnement ininterrompu des équipements : téléchargement de fichiers lourds ou sauvegarde des fichiers. Il est de notre devoir d'aider les entreprises à trouver des solutions quant au risque d'éventuelle coupure, panne, déficit d'énergie, qui pourrait avoir des conséquences très sérieuses sur leur activité. En 2008, nous continuerons à expliquer et à communiquer sur nos produits et contribuer à éduquer le marché, car il est important de savoir choisir le bon équipement et la bonne installation.