MGE UPS Systems envisage de renforcer sa présence en Algérie. En effet, l'équipe actuelle du bureau d'Alger sera bientôt étoffée et doit passer de 5 à 20 éléments, selon des dirigeants de l'entreprise qui se sont déplacés à Alger à l'occasion du troisième Salon international de l'énergie, des mines, de la pétrochimie et de l'électricité. Dans une conférence de presse animée hier matin au Palais des expositions, Alain Lemeur, directeur à l'international, et Lylian Vergnes, directeur Afrique, ont abordé longuement l'aspect prometteur du marché algérien même s'il représente actuellement environ 0,4% du chiffre d'affaires de la compagnie. MGE, qui a ouvert un bureau à Alger au mois de janvier 2003, a beaucoup bénéficié de l'aide des autorités et des gens qui l'ont encouragé à s'installer, selon ses dirigeants. Actuellement, le chiffre d'affaires pour l'Algérie serait aux environs de deux millions d'euros. La compagnie se définit comme « un leader mondial en solution de haute disponibilité électrique pour les réseaux d'entreprise, les centres de données, les télécoms et les process et infrastructures. » Pour 2003, son chiffre d'affaires a été de 497 millions d'euros avec un résultat opérationnel de 61,5 millions d'euros. MGE est présent dans 175 pays et s'affiche comme n°1 mondial des services de haute disponibilité électrique (onduleurs, protection des réseaux...).En Algérie, la présence de MGE remonte à 25 ans (ex-Merlin Gerin), et 70% du parc des onduleurs installés sont MGE. Sa clientèle est variée et regroupe les grands secteurs d'activité comme l'énergie (Sonatrach, Sonelgaz...), les finances (BNA, CPA, Banque d'Algérie, CNEP, BEA, BADR, SAA...), le secteur de la santé et les télécoms. Depuis 2004, la participation de Schneider Electric dans le capital est passée à 85%, le management et les salariés disposent de 15% du capital. Avec l'élargissement de sa position en Algérie et les perspectives de développement de l'économie algérienne, MGE envisage de renforcer son bureau et d'offrir une meilleure qualité de services à travers la formation et de nouvelles offres. En 2005, l'Algérie devrait occuper la première place en Afrique sur le carnet de MGE. Un indice de développement appréciable.