Quelques concessionnaires automobiles en Algérie proposent leur propre solution pour le règlement du problème de l'homologation en attendant que l'Algérie se dote d'un laboratoire. Selon le site internet Dzautos qui publie cette information, quelques professionnels de l'automobile en Algérie proposent de prendre en charge les contrôleurs des services de mines pour qu'ils effectuent leur travail directement sur la chaîne de montage des véhicules destinés à être commercialisés en Algérie. Nabil Meghiref, le rédacteur de cet article, précise que les ingénieurs algériens peuvent ainsi suivre en direct le processus de fabrication des véhicules et s'assurer par-là même de leur conformité au nouveau cahier qui réglemente le métier de l'automobile en Algérie. En outre, à la sortie de la chaîne de montage, les ingénieurs chargés de l'homologation peuvent également procéder au contrôle statique et aux tests dynamiques sur l'échantillon de leur choix. De l'avis des concessionnaires automobile, cette méthode est à même de permettre aux autorités algériennes de s'assurer de la qualité des véhicules importés vers l'Algérie. Elle permet aussi un gain de temps considérable sachant que le processus de l'homologation par les services des mines peut parfois prendre beaucoup de temps, ce qui est pénalisant pour le client. En attendant que l'Algérie dispose de son propre laboratoire d'homologation, les autorités compétentes du ministère de l'Industrie viennent de prendre la décision de charger des laboratoires étrangers pour effectuer le travail des certifications des véhicules destinés à être vendus en Algérie. L'identification et la sélection des laboratoires étrangers est à la charge de l'Institut national de la normalisation. Ce dernier s'engage à choisir les laboratoires sérieux dont la fiabilité est reconnue, sachant que les laboratoires en question doivent se faire dans le pays de fabrication des véhicules.