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Un passé à défricher et une histoire à écrire
Alger antique et médiéval
Publié dans El Watan le 31 - 05 - 2008

Que connaît-on de l'histoire antique et médiévale d'Alger ? Peu de choses, si ce n'est que la ville a porté l'appellation punique d'Ikosim, romanisée ensuite en Icosium, sous la colonisation romain pour devenir plus tard El Djazaïr.
C'est ce thème d'« Alger antique et médiéval » qui a fait l'objet de quatre communications, mercredi soir, à la salle des conférences de la bibliothèque du Palais de la culture. Les docteurs antiquisantes Nacéra Benseddik et Naïma Abdelwahab ainsi que la doctorante Amal Soltani ont traité du passé antique, c'est-à-dire d'Ikosim-Icosium à travers les rappels historiques, l'analyse des vestiges (les rares pièces entreposées au musée national des antiquités (Alger), l'interprétation des mosaïques et l'étude des monnaies. Dr Abderrahman Khélifa a tenté, pour sa part, de restituer la longue période médiévale qui a précédé l'ère ottomane. Ces communications constituent les premiers résultats d'un projet de recherche archéologique, lancé grâce au Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d'Oran. Le moins que l'on puisse dire est que les recherches sur ces pans de la mémoire d'Alger sont encore balbutiantes. Si les faits d'histoire sont encore incertains, l'on sait maintenant qu'aussi bien Ikosim qu'El Djazaïr ont pour origine quatre îlots : Yksm (île des mouettes, île des hiboux ou île des pleines lunes) rapporte Nacéra Benseddik. Ikosim, probablement fondé au IIIe siècle avant J.-C., a entretenu « des relations commerciales avec l'Italie du sud, l'Espagne et la Gaule entre le IIIe et le Ier siècle » avant notre ère, indique la chercheuse. La ville passera sous le contrôle des royaumes numide et maure avant de tomber sous la férule des vassaux de Rome : Juba II et Ptolémée qui la mèneront au statut de colonie de droit latin sous l'empereur Vespatien. La deuxième source de connaissances historiques, les mosaïques, a été traitée par le Dr Naïma Abdelwahab. La moisson des découvertes est plutôt maigre : une quinzaine de pavements inventoriés. Les mosaïques demeurées en place au quartier Lallahoum sont à l'abandon. La troisième source vient d'un trésor découvert en 1944. Il comptait 158 pièces de monnaie (plomb et bronze). Ce sont les inscriptions de ces monnaies qui ont permis de retrouver le nom punique d'Ikosim. Le médiéviste Abderrahman Khélifa n'a, pour le moment, pas eu la main plus heureuse que ses collègues antiquisants : sa communication fait état de beaucoup de zones d'ombre sur ce que deviendra Icosium après sa destruction par le prince berbère Firmus, 371-372, lors de sa révolte contre la colonisation romaine, puis par les Vandales. Devenue El Djazaïr sous les royaumes berbères, elle ne figura plus très souvent ni dans les annales ni dans les témoignages des voyageurs. Les recherches sur Alger sont par conséquent à mener. Les scientifiques ont réclamé plus de moyens, la protection des sites répertoriés et la possibilité de mener de nouvelles fouilles.

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