Le nouveau plan de circulation adapté pour la commune du chef-lieu de wilaya connaît, depuis quelques jours, un début d'application sur la base des conclusions du bureau d'études CTTP basé à Alger. Discuté le 21 novembre dernier en conseil exécutif de la wilaya, il comporte une série de recommandations et de mesures pour résoudre progressivement le problème crucial de la circulation que rencontrent quotidiennement les usagers au centre-ville de Chlef. Sur ce point, les chiffres fournis par le bureau d'études en question sont très alarmants. Nous citerons à titre d'exemple les cas des carrefours de Hay Zeboudj et de la direction régionale des P et T qui voient défiler chaque jour pas moins de 19 000 et 15 000 véhicules, avec leur lot quotidien de bouchons et de longues attentes. Le dispositif inscrit à court terme a déjà été en œuvre et concerne la réorganisation de la circulation au niveau du réseau existant, indique le président de l'APC, Karim Dziri. A ce titre, il a été procédé au changement des plaques en vue de l'ouverture des deux grands boulevards en double sens avec le stationnement sur un côté. La modification a également touché le sens de rotation le long des rues adjacentes. Toujours dans le cadre des opérations prévues dans l'immédiat, nous apprenons que le wali de Chlef a donné des instructions fermes à la Direction des travaux publics pour le lancement au plus vite des travaux de réalisation des giratoires au niveau des carrefours de Hay El Houria, de la Sûreté de wilaya et de l'entrée Est de la ville. De son côté, l'APC de Chlef a déjà finalisé le dossier de construction d'une trémie au niveau du passage de la voie ferrée de l'ex-unité de confection, ainsi que celui de l'aménagement et du revêtement de la voie allant du tronçon de la RN 4, à hauteur du marché de gros des fruits et légumes, jusqu'à l'agglomération d'Oued Mohamed. Les avis d'appel d'offres concernant ces deux projets seront lancés incessamment par voie de presse, nous a annoncé le maire. L'autre point noir de la circulation a trait au manque de points de stationnement puisqu'il n'existe que 300 places pour des besoins estimés à 4 000 véhicules. La solution, d'après les responsables et élus locaux, passe par la réalisation en charpente métallique de deux à trois parkings à étages, dans le cadre de l'investissement privé. A cet effet, le P/APC, Karim Dziri, et son 1er vice-président, Ould Larbi Samir, se disent entièrement disposés à faciliter la tâche aux investisseurs intéressés. Les deux élus nous ont fait savoir que les actions engagées dans le cadre du nouveau plan de circulation, ont fait l'objet d'une étude approfondie et d'une large consultation des spécialistes et représentants de la société civile.