Le 14 juin, le Théâtre national de Toulouse vibrera aux sons et rythmes de l'Algérie. Capitale invitée de cette manifestation, née d'une idée d'Olivier Poivre d'Arvor, directeur de Cultures France, et d'Olivier Guzman, Alger sera le centre d'intérêt de ce quatrième Marathon des Mots. En plus des très nombreux écrivains algériens qui seront présents par des lectures de leurs textes ou leur participation directe lors des débats ou rencontres avec les lecteurs, la soirée du 14 juin sera centrée sur le spectacle de musique, chant et chorégraphie intitulé Si Alger m'était chantée offert par le ministère de la Culture. Le maestro Chérif Korteby dirigera un orchestre composé de 16 musiciens émérites dont Abdelkader Bouazzara, directeur de l'orchestre symphonique national. Cet ensemble accompagnera les différents tours de chants de Djamel Allam, Nadia Benyoucef, Abdelkader Chaou, Nasredine Chaouli, Mustapha Guerrouabi, Sid Ahmed Gotaï, Kamel El Harrachi, Hasnaoui Amechtouh, Mohamed KG2, Mohamed Lamari, Taos et Samir Toumi ainsi qu'une déclamation du poète Yacine Ouabed. Le ballet national algérien avec 15 danseurs et danseuses dirigés par Mebarka Kaddouri sera de la partie également pour interpréter diverses figures chorégraphiques essentiellement traditionnelles. A noter que le même soir, au Cloître des Jacobins, la comédienne et chanteuse Biyouna, renforcera cette présence musicale algérienne en se produisant avec le duo vocal occitan Terra Maïre. Le concept retenu à travers le spectacle Si Alger m'était chantée est celui d'un voyage à travers les différentes sources, écoles et variantes de la musique algérienne. Ainsi les sons des voix et des instruments viendront compléter l'expression des mots.